samedi 30 juin 2007

Flo+Vicking=4ever


Tamtamtadam
Tamtamtadam
Tamtamtadamtamtadamtadatamtadam

vendredi 29 juin 2007

Ordinateur capoute!

YOUPPI!!!!!
Je suis folle de joie! Mon ordinateur au bureau a lâché hier en finissant mon shift. Plus moyen de le rallumer!...
Vous savez ce que ça veut dire???
Mon beau réparateur d'ordinateur va passer me voir avant 5 heures aujourd'hui!!!
Juste à entendre sa voix au téléphone et... J'ai eu le goût d'embrasser mon écran éteint!
À suivre...

Signé: Pepper

La fin du suspense...

Dans un petit peu plus que 30 heures, Conan, dit le Vicking, et moi, Flo, dit le ti-cul, vont se promettre de s'aimer et de se chérir pour le reste de leur jours...
Je promenais Hubert dans le parc quand mon cell a sonné. Il était tard. C'était mon homme...
- Qu'est-ce que tu fais?
- Hubert me promène... Toi?
- Je viens de prendre une douche...
- Ha bon...
...
-Flo... On se marie tu toujours demain?
- Je sais pas... Je... Ça serait plutôt à moi de te demander ça...
- Demande-le.
- Conan? (ma voix tremble) On se marie tu toujours demain?
- Si tu me promets d'arrêter tes conneries... Pour vrai c'te fois-ci... J'ai le goût de faire ma vie avec toi, Flo... pour vrai, je t'aime comme c'est pas possible, mais quand tu pars sur tes délires auto-destructeurs... je... (sa voix tremble) Ça me fait mal, t'as pas idée...
- Mais... (je pleure) je veux arrêter...
- C'est un homme de 30 ans que je veux marier, pas un ti-cul de 30 ans...
- Je te promets de plus faire de conneries...
- Je t'aime.
- Moi aussi, je t'aime. Je t'aime... Je t'aime...
- Hubert t'as amené où là?
Comme par hasard, mon chien m'avait amené devant chez lui.
- Devant ta porte.
- Viens. Rentre. Je suis dans la cours, en arrière, dans mon hamac en dessous d'une grosse douillette... Je viens d'ouvrir un petit blanc...
...
Ça faisait très longtemps que je n'avais pas fait ça, mais juste avant de rentré dans l'appartement de Vicking, j'ai regardé le ciel et j'ai dit à haute voix: "Merci mon Dieu!"

jeudi 28 juin 2007

Flo et Vicking...

J'ai suivi les conseils de mes amis. Hier soir, j'ai tout raconté à Vicking. Parce que je pense sincèrement que c'est l'homme de ma vie et qu'il mérite la vérité. Oui!, s'il part sans moi en Europe, je pense que je ne m'en remettrai jamais... Mais, si je pars et commence cette union en lui mentant, et bien, je ne serai jamais capable de me regarder dans un miroir à nouveau...
J'ai fait une connerie, qui ne veut rien dire d'autre que j'ai peur... Peur de m'engager avec cet homme incroyablement merveilleux... Peur de ne pas être à la hauteur... Peur que ce soit lui qui "choke" tellement je me trouve chanceux de l'avoir dans ma vie... Je suis un expers "saboteur", vous le saviez? L'autodestruction, ça me connait. On est des vieux potes, elle et moi! Bref, j'ai décidé de tenté d'être à sa hauteur... En lui avouant mes conneries, qui, je savais, allaient lui faire mal... mais...
Je vous conseille d'aller relire le message où j'ai parlé de nous deux pour la première fois (Flo donne sa version) et vous aller voir que j'ai foutu la merde souvent, c'est vrai... Que le problème de la fidélité entre nous deux sera toujours un sujet à travailler et à discuter. Notre point faible de couple. Mais quel couple n'en a pas? Et après tout, on a peut-être une longueur d'avance sur les autres couples en la connaissant par coeur notre faille?
Bref, j'ai tout dit. Cruement. On a beaucoup pleuré. Il a même sacré en Suédois, ce qui ne lui arrive que lorsqu'il est très très fâché. J'ai voulu faire l'amour. Il m'a repoussé. Il m'a mis en dehors de chez lui sans rien dire. Il avait un mélange de peine, de haine, mais quand même d'amour au fond du regard... J'ai regardé longtemps la porte de son appart fermée... Il était minuit. Un orage dément tombait sur Montréal. Je suis rentré sous des torrents d'eau... Je criais avec le tonerre. J'ai essayé de le rejoindre sur son cell des dizaines de fois. Il n'a pas répondu.
On est supposé se marier, pour le meilleur et pour le pire, dans 48 heures. Toujours sans nouvelles... J'ai peur de l'avoir perdu à jamais...

mardi 26 juin 2007

End of Angel

Huitième partie - JUIN 1998

Comment tout a commencé entre nous quatre

par: Pepper

Pour lire les sept autres parties: Première nuit avec Vicking

En repensant à la nuit de samedi et surtout à la journée de panique de dimanche où nous avons cherché Flo partout sans savoir où il avait bien pu aboutir, j'ai recommencé à penser à continuer la saga de nos débuts. Flo a toujours eu de la difficuté avec la notion de fidélité, bien que nous savons tous qu'il a un bon fond. C'est comme si son côté "animal" ressortait parfois... Alors là, il devenait carrément hors contrôle... Il lui ai même arrivé de se battre, alors qu'il n'est pas ce qu'on pourrait appeler un gars "impressionnant"... Alors, aujourd'hui, la suite de cette première fausse nuit avec Vicking... Ce fut en tout cas ce matin-là qu'il tua définitivement un fantôme qu'il traînait depuis longtemps...

"Je baillais comme un hippopotame tout en lissant mes cheveux avec du gel devant le miroir de ma chambre. Ce matin, le cache cerne ne suffisait pas pour camoufler la nuit trop courte dont je sortais à peine. J’en étais à mon troisième café et la dernière gorgée froide m’avait donné l’envie de m’en enfiler un quatrième, même si cela allait me mettre au bord de la crise de taquicardie pour le reste de la journée. Je n’osais pas sortir de ma chambre. Depuis bientôt un quart d’heure, Flo et Angel s’engueulaient dans la cuisine. Flo essayait de lui expliquer qu’il ne voulait plus qu’il revienne comme ça à tous moments, à la moindre chicane avec St-Pierre, sans le prévenir, et Angel, lui, donnait dans le gros chantage émotif.
---Si on ne peut plus compter sur un ami…
---On n’est pas des amis, Angel, On n’a jamais été des amis! Ça fait des millions de fois que je te dis que je ne veux plus que tu viennes me voir quand ça va mal avec St-Pierre!
---Pourquoi? Rétorqua Angel, sur un ton puant la mauvaise innocence.
---Parce que tu es mon ex et que St-Pierre aussi c’est mon ex!
---Et alors?
---Alors? Alors?… Alors… Ça me fait chier! Ça me fait vraiment chier, je me sens utilisé!
---Pourquoi?
---Parce que c’est trop malsain!
---Qu’est-ce qui est malsain?
---Arrête de jouer toujours l’avocat du diable! Tu le sais ce qui est malsain!
---Non, je ne sais pas…
---C’est pas anodin que tu te couches dans mon lit complètement à poils!, Je…
---C’est le fait que je me couche dans ton lit ou celui que je sois à poil qui te dérange?
---Les deux, merde!
---Tu m’as vu des millions de fois à poils!
---Mais tu es vraiment trop de mauvaise foi! À chaque fois que tu te chicanes avec St-Pierre, c’est la même chose… Tu reviens pis tu repars quand la tempête est passée. J’aime pas ça…
---Mon œil que t’aimes pas ça!
---Bon… J’aime trop ça! C’est ça le problème! J’aime ça!
---Toi pis tes élans de catholicisme! C’est tellement compliqué dans ta petite tête de « Jesus freack »! Faudrais que tu lâches ta mère un peu! Tu sais que tu es le gars le moins mature que je connaisse… J’oublie souvent que tu as juste 20 ans…
---J’ai l’impression de jouer dans le dos de St-Pierre!
---N’importe quoi! St-Pierre est au courant de tout ce qui se passe entre nous.
---Ben justement, je ne veux pas que tu te serves de moi pour…
---Ça ne devrait pas te déranger tant que ça, après tout, c’est toi qui a commencé à…

Le ton commençait vraiment à s’envenimer. La manière que prenait Angel pour parler à mon colocataire chéri me déplaisait, et c’est à ce moment que je suis sortie de ma chambre, ma tasse vide à la main. J’atterris dans la cuisine. Je ne voulais pas que le grand blond ait le dessus sur Flo. Je lançai une réplique au hasard.
---Est-ce que vous pensez que je devrais prendre mon vélo?
Il y eu un silence mal assumé. Je tressaillis.
---Vous pensez qu’il va pleuvoir? S’il pleut encore, je vais prendre le métro.
Je disais n’importe quoi. Blablabla. Je me penchai à la fenêtre en continuant de parler de la pluie et du beau temps. Je scrutai le ciel pour ne pas faire face aux visages tendus de l’ex-couple droit et raide qui se tenait à côté de moi. Le ciel n’avait plus aucun nuage gris, et le soleil commençait à percer par endroit. Dehors.
---Flo? Demandais-je, tu as écouté la météo?
---Non.
J’allumai la mini chaîne qui trônait par-dessus le frigo. Une voix Radio-Canadienne se fit entendre. Ça allait embaumer l’atmosphère de chicane avec quelques rires intelligents. Je me retournai, prête à me battre pour la paix dans ma cuisine. Je fixai Angel, qui se tenait là, torse nu, en boxer moulant (il n’avait vraiment aucune pudeur, le salaud!)
--- Tu comptes rester longtemps ici? Lui demandais-je.
---Je ne sais plus, me répondit-il avec un semblant de sourire, comme pour chercher de l’aide à mes côtés. Tu peux nager, que je me suis dit dans ma tête. Je crois comprendre que je ne suis plus le bienvenu.
Il était presque touchant, et si je ne connaissais pas si bien son petit jeu, j’aurais sûrement craqué. Flo souffla.
---Mais arrête de faire comme si tu ne comprenais pas! Lui lança-t-il.
---Ce que je comprends c’est seulement que tu es tout frustré parce que tu n’as pas eu ta partie de jambes en l’air… Et puis quoi encore? Est-ce que l’amitié n’est pas plus importante qu’un vulgaire « One night »?
---Qu’est-ce qui te dit que c’était un vulgaire « one night »?
---Je croyais avoir de l'importance pour toi.
Et c’était reparti de plus belle. La trève n’avait pas fonctionné. Je décidai de quitter les lieux avant d’y être impliquée personnellement.

J'entendis un bruit sourd. Comme un corps projeté sur le sol. Je retournai dans la cuisine. Angel était par terre. Il se tenait la machoire avec sa main. Du sang...
- Qu'est-c'qui te prend? T'es malade?
- Tu m'empoisonnes... Je veux plus jamais te revoir Angel... Ni en ami, ni en amant... Ni toi, ni St-Pierre...
- C'était pas une raison pour...
- Excuse-moi... Mais tu comprends rien...
Angel avait tenté de l'embrasser pendant que je quittais la cuisine. Flo l'avait repoussé et Angel avait souri, de son fameux sourire enjoleur. Flo lui avait administré une droite du tonerre. Histoire de le briser à tout jamais ce sourire...
- Je veux me sortir de toi... Je veux rencontrer un autre gars... Mais tu es toujours là. Accroché à mes basquettes comme une sangsue. J'aurais voulu que ça marche avec le gars de tantôt... Je sais pas... Peut-être que c'était l'homme de ma vie...
- Tu es malade. Faut te faire soigner...
C'est ce jour-là que Angel quitta l'appartement (et la vie de Flo) pour la dernière fois. Nous l'avons recroisé souvent dans un bar du Village ou sur Ste-Catherine, mais il a toujours changé de trottoir, la tête haute sans nous regarder. Il habite maintenant au Mexique. Il a quitté St-Pierre pour un jeune Mexicain, héritié d'une fortune imposante, paraît-il...

Vous voyez, quand Flo décide quelque chose, il peut tout faire pour que ça marche... S'il décide de toujours se marier avec Vicking... Ça va marcher..."

À SUIVRE...

lundi 25 juin 2007

Shower

Ouf! Quelle soirée samedi soir!!!! J'ai encore de la difficultée à m'en remettre...

Partie soft:
1-Mes amis m'ont organisé un shower de marié, et pour me faire chier, ils ont décidé que je jouerais le rôle de "la" mariée dans le couple.
Il y avait Sandy, Pepper, Maximum, la soeur de Pepper (une méga bitch - vraiment personne ne l'aime et on se demande pourquoi on continue de l'inviter à nos party!), les deux soeurs de Max (qui sont deux parfaites ménagères, avec des bébés !) la mère de Sandy, ma mère et ma sœur et quelques amies de filles de l’Université. Elles (Vu qu’il n’y avait que Max et moi de gars, et que moi, je devais devenir la parfaite épouse, je vais prioriser le féminin !) ont donc commencé la soirée par m’habiller en ménagères. J’ai dû:
  • Apprendre à changer un bébé de couche (et la couche était pleine ! Je soupçonne même la sœur de Max d’avoir fait manger des pruneaux à son petit dernier !)
  • Apprendre à repasser un habit au complet (Je ne repasse jamais !)
  • Apprendre à faire une tarte (Ça c’était cool !)
  • Apprendre à danser le continental (Facile !)
  • Apprendre à faire un striptease (pour toujours garder mon futur marie fidèle)…
Évidemment, le punch a coulé à flot, et à la fin, c’était presque juste du rhum avec un ti-peu de jus… Les madames ont beaucoup ri…
2- Toujours habillé en ménagère, nous avons sauté dans un taxi et sommes allés dans une boutique Provençale. Vu que je m’en vais vivre à Aix-en-Provence, je devais aller me familiariser avec les produits provençales… J’ai acheté des savons de Marseille pour toute la bande. Le propriétaire de la boutique est un ami de la mère de Sandy alors, il l’avait ouvert spécialement pour nous. Nous étions seuls avec lui, à nous faire expliquer les produits…
3- Nous sommes allés manger à la Cage aux Sports. Histoire de savoir si j’étais bien sûr de vouloir me marier avec un gars… Ou si ma fibre hétéro allait revenir à la surface… Nous avons mangé bruyamment… La soirée était déjà pas mal avancée… Le repas terminé, les mamans partis, c’est là que ça s'est gâté… J’ai dû enfiler une robe de mariée, et j’ai dû convaincre cinq gars de m’enlever la jarretière, pour me pratiquer, et de bien vouloir prendre une photo avec moi, l’objet entre les dents, pour rendre mon futur jaloux… Finalement, les hétéros ont beaucoup d’humour. Ce fut assez facile… J’ai même eu droit à une photo de « moons » en prime.
Sandy n’a pas beaucoup aimé cette activité… Et elle connaissait la suite. Elle est donc partie. Il ne restait plus que Max, Pepper, la sœur de Pepper et deux autres amies… Le nouveau chum de Max (Homme de rêve) est venu nous rejoindre avec quelques autres gars…
4- Nous sommes allés finir la veillée dans un bar de danseuses du centre-ville… J’étais déjà pas mal fini… Ma tête tournait… Ils m’ont payé des danses aux tables à volonté… Les filles voyant qu’on était vraiment sur le party nous ont pris en affection… Et à un moment donné j’ai perdu la mappe…
Partie censurée :
On a transféré dans un bar de danseurs du Village… Je me suis mis à cruiser un des danseurs à fond… À même vouloir monter sur le stage… Le gars avait l’air de me trouver cool… Curieusement, il n’était pas hétéro comme la plupart des danseurs… Je l’ai fait danser le restant de la soirée… Il ne restait plus que Max et son Homme de rêve, ils ont tenté de me ramener à la raison, mais je ne voulais rien savoir… Je les ai envoyé chier et… Ils m'ont laissé m'enfoncer tout seul...
Ça m’a coûté la peau du cul d’aller en privé avec le danseur… Mais ça a valu la peine… Il me laissait faire presque tout ce que je voulais… Il a partagé sa coco et j'ai vraiment vu des étoiles... À la fin de son shift, on a pris la petite pilule du bonheur et on a fini par danser comme des défoncés dans un afterEncore plus de speeds… Encore plus de musique… Encore plus de toi… J’avais tellement le goût de lui que je voyais plus clair… J’étais épuisé, mais j’étais bandé comme un pusseau devant une photo de Pamela Anderson… Rendu à midi, il m’a invité chez lui… Et ce fut la baise du siècle…
Quand je suis rentré à l’appart hier soir, à part mon chien, personne ne m’a accueilli à bras ouvert… Sandy m’a fait la morale en pleurant. Max m’a traité d’irresponsable et Pepper m’a rentré dedans comme si elle conduisait un dix roues…
Vicking m’avait cherché toute la journée… Il était inquiet. On devait aller manger chez sa mère...
Aucun de mes amis ne lui a dit la vérité.
Ils m’ont tous demandé de bien réfléchir avant de marier avec lui samedi.

Je sais… Je sais…
J’aurais pas dû…
On dirait que je m’arrange toujours pour tout gâcher… À moins que je sois juste un salaud !

SIGNÉ: FLO

dimanche 24 juin 2007

Bonne St-Jean!


Bonne St-Jean à tous les joyeux Québécois du monde entier!!!
XXX

vendredi 22 juin 2007

Soirée nostalgie

Ce soir, j'invite Flo à souper au resto. Juste tous les deux... Je lui ai préparé un parcours nostalgie à travers certains quartiers et quelques rues qui portent encore l'emprunte de nos premiers moments d'amitié... J'aime pas beaucoup les idées de fous qu'on eu Max et Pepper pour le shower de demain, (je vais quand même y participer!) alors j'ai tenu à organiser mon petit shower privé!
Juste pour le kick, je suis allée me faire coiffer comme "Sandy" dans Grease. Je mettrai une robe blanche... Je lui ai demandé de se faire les cheveux "rockabilly" et de mettre sa belle chemise rose...
Après le souper et la promenade dans le Quartier latin, on ira sûrement danser...
On va en faire tourner des têtes!!!

Hopplessly devoted to you, Flo
Signé:
Sandy
xx

Mise au point

Maximum est amoureux. Il a enfin atteint son rêve ultime d'amour en arrêtant de tomber à côté de son homme de rêve... Il a appris à viser et il lui est finalement tombé dans les bras... Homme de rêve est un grand black au crane rasé qui sait faire roucouler Max au maximum!!!
Pepper est célibataire. Elle se cherche activement un nouveau travail, car, malgré le fait que son ex (qui est aussi une femme et sa boss!) soit très cool... Une tension est palpable au bureau. Avant hier, son ordinateur au bureau a planté et un très beau réparateur (avec des yeux de chat!) est venu réparer la bebelle... Il avait très chaud (L'air clim est aussi brisée!) Elle lui a offert un verre d'eau. Il l'a bu avec elle en lui souriant. Depuis mercredi, Pepper espère que son ordinateur plantera de nouveau... Elle veut un homme!
Sandy est célibataire plus que jamais. Miss. Matrix l'a rappelé, mais Sandy a refusé d'aller prendre un verre avec. Elle a regretté son geste, elle l'a rappelé, et Miss. Matrix était déjà avec quelqu'un d'autre... Sandy s'est lancée dans les préparatifs de la noce de Flo comme un obèse privé de déssert se lance de le chocolat...
Flo va se marier dans un petit peu plus qu'une semaine et il partira en France dans trois semaines. Il est très nerveux. Vicking et lui se sont chicané pour des conneries toute la semaine... On espère que ce n'est que la tension... Demain soir, on lui a préparé son shower... Qui va être vraiment un moment de débauche et de honte pour le restant de nos jours...
À Suivre...

lundi 18 juin 2007

Total humiliant

Hier soir, je passe devant chez l'homme de mes rêves (le même que ici) et il est, comme par hasard, (bon, j'avoue que je dois passer par hasard devant chez lui à peu près dix fois par jour depuis qu'on se connait et que je trippe sur lui en secret... Mais ça, vous devez garder le secret!) en train de boire une petite bière, tout seul, sur son perron. Il m'invite à en prendre une avec lui...
La soirée se passe bien. On parle sans arrêt. Et il rit beaucoup de mon humour douteux... Le charme est plus ou moins rompu quand il me dit que son chum revient de voyage demain... Comme s'il voulait me rassurer, il me dit qu'il ne sait plus ou il en est avec lui... Qu'il croit que c'est la fin.
Vers minuit, je prends congé. Je lui demande si je peux utiliser ses toilettes. Il m'y conduit. En sortant, sur le perron, il me prend dans ses bras et me sert très fort. On se donne deux becs sur les joues, donc le deuxièeme est moitié joue gauche, moitié lèvres... Et il m'embrasse dans le cou... Je suis déstabilisé...
En me retournant pour partir, je n'ai pas vu la première marche et je me suis donc retrouvé à plat ventre sur le trottoir, trois marches plus bas. Il a rit...

samedi 16 juin 2007

Il faut qu'on se parle...

Vous la connaissez cette phrase maudite...?
Moi, à chaque fois que je lmentends, j'ai les jambes qui me ramilissent...
Hier soir, après plusieurs belles dates avec Matrix-girl, elle m'appelle avant de passer me chercher pour notre soirée planifiée ensemble et elle me dit le fatal: "Il faut qu'on se parle..."
Panique....
Et en effet...
Résultat: On est allée marcher dans le Parc Laurier, on a dû en faire le tour 50 fois, pour que finalement elle me dise qu'elle n'est pas prête à s'engager, que tout va trop vite, qu'elle a encore trop son ex dans sa tête, et évidemment, la plus célèbre de toutes les phrases de rupture: "C'est pas toi, c'est moi..."
Est-ce que ces phrases sont vraies parfois?

Signé:
Sandy

mercredi 13 juin 2007

On sait d'où l'on vient, mais...

La nuit dernière j'ai rêvé que je me promenais dans une forêt avec Vicking. Soudainement, j'ai perdu Vicking, la forêt est devenue plus sombre et des racines se sont mises à m'agripper les jambes et les bras et se sont enroulés autour de mon cou... Je me suis réveillé, en criant juste avant de mourir étranglé.
...
Je reviens d'un souper chez mon père. Ce souper servait en fait à annoncer mon projet de mariage avec Vicking. Après mon annonce officielle, il y a eu un silence de mort. Mon père s'est levé d'un bond et il est allé s'enfermer dans son bureau. Ma belle mère s'est excusée comme la bonne petite épouse soumise qu'elle est, et elle est allé le rejoindre. C'est ma petite soeur qui m'a donné le premier commentaire: "Cool! Je vais être la première fille de ma gang à aller à un mariage de fifs!"
Quand ma belle-mère est revenue, elle nous a demandé de partir. Que mon père ne se sentait soudainement pas bien. Sur le perron de leur château-fort, elle nous a embrassé, Vicking et moi, et elle nous a souhaité d'être très heureux.
...
Je pense que mon père ne viendra pas au mariage.
Je pense que c'est ma petite soeur de 11 ans va hériter de ma part!

Signé: FLO

mardi 12 juin 2007

End of something...?

J'ai décidé de mettre fin à ma relation "amoureuse" avec Madame V, alias ma boss, le week end dernier. En fait c'est elle qui a rompu. Ça faisait déjà trop longtemps que je faisais semblant. Et elle s'en ai aperçu. À voir l'effervescence et le bonheur qui entoure les préparatifs du mariage de Flo et Vicking, je me suis vite rendu compte que ce n'était pas du tout ce que j'avais avec Madame V. Et en fait ça me rend même assez jalouse. Madame V. est tombée très amoureuse de moi. Mais pas moi. J'ai profité beaucoup. Au début. Des orgasmes à répétition qu'elle me procurait. Et de toutes ces sorties qu'elle me payait. Mais, à un moment donné, je me suis senti mal de ne jamais lui en donner en retour. Elle ne m'a jamais rien demandé. Mais je sais qu'elle espérait. Elle a été une maîtresse vraiment exceptionnellement attentionnée et affectueuse... Et pas moi, parce que... Je ne le sentais pas. Et la chose est simple finalement. C'est elle-même qui me l'a dit samedi soir: "Je pense que tu joues une game. Pepper, tu n'es pas lesbienne..." Et c'est ça...
Pourquoi j'ai voulu être ce que je ne suis pas?
...
Facile
...
Pour avoir un peu de chaleur...
Pour arrêter d'être seule, un peu...
Pour être comme tout le monde finalement...

Signé: PEPPER

vendredi 8 juin 2007

Voyage de noces

Voici de quoi aura l'air une partie de notre voyage de noces (Hé oui! Parce que nous sommes kétaine à fond et nous l'assumons:
Nous ferons un voyage de noces...
Nous irons en floride...
Et nous nagerons avec les dauphins! (un rêve de petit gars qui se réalise)

Signé: Flo

mercredi 6 juin 2007

Première nuit avec Vicking

Septième partie - JUIN 1998

Comment tout a commencé entre nous quatre

Par Flo

Pour lire les six autres derniers épisodes: Un premier dernier verre avec Max

Avec les préparatifs au mariage et au déménagement, je retombe systématiquement dans mes souvenirs et mes vieux papiers. Ça me redonne envie de continuer à raconter notre genèse... À nous 4, mais aussi avec mon amour, mon homme, et mon futur mari (ouch! pas encore habitué de dire ça sans me trouver ridicule!) Conan (alias Vicking).
Pour remettre les gens un peu en contexte, voici neuf ans, j'habitais avec Pepper. Nous nous connaissions seulement depuis quelques mois et je trouvais qu'elle se mêlait pas mal souvent de mes affaires... Nous nous retrouvons donc au petit matin après la soirée martinis passé avec Sandy. Celle où Max est revenu dans nos vies et celle surtout ou j'ai rencontré Vicking...
Pendant que nous buvions (et que je frenchais avec Vicking!) Pepper avait cru bon de laisser se coucher dans mon lit mon ex, Angel, qui s'était chicané avec son chum, St-Pierre (un autre de mes ex...)...

"---Je suis vraiment désolée, Flo, vraiment… Mais il a tellement insisté! Je pensais que tu m’en voudrais si je le faisais pas rentrer… La dernière fois, t’étais pas de bonne humeur!
Pepper regardait son café refroidir entre ses deux mains. Elle n’osait pas me regarder dans les yeux. Elle n’osait pas boire une gorgée non plus. Pauvre Pepper! Même si voici deux heures, j’aurais pu la décapiter tellement j’étais en colère, maintenant que je l’avais devant moi, désolée et repentante, comme une petite sœur qui aurait brisé un de ses jouets, j’étais incapable de lui en vouloir. J’étais, par contre, incapable de prononcer un seul mot. Je bus une gorgée de café tiède.
---Dis quelque chose.
Je levai la tête, elle avait les yeux baignant dans de petites vagues naissantes. Pepper avait quatre ans. Parfois. Je souris.
---Arrête! C’est pas la peine de pleurer. C’est pas si grave!
Elle retrouva son sourire.
---J’ai juste, peut-être perdu l’amour de ma vie!
Elle reçue cette réplique assassine comme un coup de poing en pleine gueule. Ses yeux se remplirent à nouveau de larmes.
---Je suis tellement désolée, Flo, vraiment, tellement…
Je la stoppai immédiatement, parce que cette situation allait se remettre à tourner en rond. J’étais incapable de voir une fille pleurer. Je me débarrassai donc de mes instincts sadiques de vengeance envers ma repentante colocataire et je me levai.
---Tu veux des toasts?
---Je sais pas si je vais être capable d’avaler quoi que ce soit.
---Oh! Pepper! Ça va! Reviens-en! C’est pas grave je te dis! Va prendre ta douche. Va te préparer. Je vais préparer le petit déj.
Pepper se leva d’un trait. Soudainement rayonnante dans son pyjama aux petits cochons roses.
---Tu m’en veux plus?
---Non!
---C’est pour vrai?
---Oui! Fatiguante!
Elle quitta la cuisine en sautillant. J’entendis la porte de la salle de bain se fermer et deux minutes plus tard, j’entendis le ruissellement de l’eau de la douche. Machinalement, je me rendis à la fenêtre et je regardai la rue. Il me restait encore un peu (beaucoup) d’amertume au fond de la gorge.

Je regardais la rue encore humide de la petite averse qui nous avait surpris, un peu plus tôt, en sortant du Second cup, rue Ste-Catherine, Vicking et moi. Après nous être littéralement donné en spectacle toute la soirée sur la piste de danse du Sky, nous avions, d’un commun accord, décidé de faire durer l’envie de se goûter encore plus (et en privé) et avions été siroter un breuvage chaud à cette chaîne de café populaire. Je crois que Vicking aurait bien voulu que nous nous retrouvions seul. Moi, je tenais à faire descendre la pression. J’étais excité à un point tel que j’aurais pu le violer sur le coin du bar. Ce qui n’aurait pas été un viol... Je sais qu’il aurait été consentant. Mais toujours en moi résonnait notre maxime, à Sandy et à moi : «Jamais le premier soir.» (Nous étions jeunes et innocents!!!) et j’y croyais… Presque. Si je voulais rencontrer l’amour, il fallait que je respecte cet engagement que nous avions juré ensemble autour d’un plat d’huîtres et faisant clinquer nos verres de vin blanc pour célébrer la nouvelle année qui se pointait, voici deux ans… Sandy et moi avions décidé d’arrêter de passer d’un one nigth à l’autre sans jamais rien qui les attachaient à nous pour plus longtemps. Nous voulions trouver l’amour et nous allions le trouver. Nous venions d'avoir 19 ans à l'époque... Selon nos analyses, le problème se situait dans le manque de « réserve ». Une passion, une curiosité trop vite satisfaite. Et hop! Au suivant. Depuis cette nuit de passage entre un 31 décembre, où nous étions amer et seul, nous nous sommes réveillé un 1er janvier, toujours seul mais plein d’espoir. Pas une seule fois nous avions failli à notre engagement. Sans pourtant arriver à des résultats concluants. Depuis 2 ans et demi, je ne baisais plus le premier soir, ce qui ne changeait rien au fait que les mecs ne rappellaient pas quand même. Où quand ils rappellaient, on le faisait le deuxième… Alors, le résultat était le même. Il n’y avait eu que deux exceptions et maintenant ces deux exceptions formaient un couple. Angel et St-Pierre.

J’avais eu l’âme d’un rebelle ce soir. Je croyais avoir reçu l’approbation de Sandy. J’avais voulu rompre notre lien sacré et je croyais avoir été puni. Le temps se situait maintenant quelque part entre le 6 et demi et le 7 sur l’horloge du four. Je venais de passer une sale nuit blanche. Pas une de ces nuits qui fait sourire en coin quand on y reprense. Non. Une sale nuit blanche. Et je me retrouvais encore et toujours seul… Et plus en manque que jamais. Pour me torturer un peu plus, je repensais à Vicking. À tous ses sourires qu’il m’envoyait sans subtilités sur la piste de danse. Je revoyais particulièrement celui sur le gros hit disco super nul: « Can’t take my eyes off you »

You’re just to good to be true
Can’t take my eyes off you
You’ll be like heaven to touch
Oh! I wanna hold you so much.

Torture. Ses grands yeux pâles et brillants. J’avais encore la sensation de ses deux bras puissants qui s’enroulaient autour de moi imprégné dans mon grain de peau. Ses mains. Sa main chaude dans ma main en sortant juste avant le last call. Le bar commençait à être dangereusement vide et nous devenions des objets de haine, d’envie ou de désir pour les pauvres diables qui demeuraient seuls. En sortant, je m’étais mis à marcher machinalement vers l’Ouest. Il m’avait rattrapé en me prenant le bras et d’un geste, il me retourna et m’embrassa.
---Où tu m’amènes?
---Tu veux qu’on aille prendre un café?
À repenser à son visage, je pense que j’ai halluciner le commun accord. Il avait été assez diplomate pour ne pas refuser. Nous nous étions donc retrouvé autour d’une petite table ronde en céramique avec deux cafés aussi brûlants que nos yeux qui dévoraient l’un et l'autre. Nous avions parlé de tout et de rien, faisant défiler dans nos têtes des scénarios de plus en plus cochons. Plus il me parlait, plus j’étais pervers dans mon esprit. Plus il me plaisait. Son visage, pourtant visiblement fatigué s’illuminait quand il me racontait ses voyages en Afrique, en Amérique du Sud ou dans sa famille en Suède. Il était le fruit unique d’une histoire d’amour torride entre un Suédois en stage à Montréal et une pure Montréalaise d’Outremont qui s’était, bien évidemment, terminé dans un divorce retentissant. Son père était donc retourné à Stockholm au début des années 80 et lui, mon beau Conan le Vicking, était demeuré à Montréal avec sa mère pour faire ses études primaires dans une école anglophone. Son curieux accent (franchement sexy) venait du fait qu’il était parti faire ses études secondaires en Suède chez son père. Il y était resté jusqu'à ses 22 ans et il était revenu à Montréal pour faire sa maîtrise à l’université McGill. C’est là qu’il s’était lié d’amitié avec Maximum. Il me racontait sa vie et je buvais ses paroles comme une eau fraîche, sans perdre une seule goutte. Quand il me dit qu’il parlait cinq langues, je failli tomber en bas de ma petite chaise droite. C’était un vieux fantasme de rencontrer un polyglotte. J’eu des frissons le long de la colonne. Il parlait, en plus de l’anglais et du français, le suédois, l’allemand et il suivait des cours intensif pour apprendre l’espagnol.

J’avais toujours la chair de poule en repensant à cette conversation, mais les papillons envahirent mon estomac en repensant à la suite de la soirée… Quel désastre!

Vers 5 heures du matin, nous sommes sortis de café et, tout hésitant, il fit les premiers pas :
---J’ai pas envie de dormir…
---Y faut pourtant aller se coucher…
---Tu m’invites chez toi?
---Heu… Non, c’est pas possible.
---Pourquoi?
---C’est dur à expliquer. Mais, je ne… Je ne suis…
---Je te plait pas?
---Arrête! C’est ridicule! Au contraire, tu me plais plus que n’importe qui que j’ai jamais rencontré.
Je sais cette phrase était cousu de « cucu » consommé. Mais je l’avais pourtant dites et je le pensais. Je la ressentais. C’est tout!
---Toi aussi tu me plais vraiment.
Oh! Oh! Le moment fatidique.
---T’as pas envie de faire l’amour avec moi?

« Faire l’amour »! Oui! Enfin quelqu’un qui baisait pas! Il voulait « faire l’amour »!!! Le fait qu’il fut si direct ne me déplu vraiment pas. Je me sentis, par contre, intimidé et tout à coup complètement risible. Pourquoi faire durer plus longtemps la suspense? Je l’avais déjà déshabillé, dans ma tête, au moins cent soixante-dix fois! C’est à ce moment que l’averse commença. Sans crier gare, Il revint à la charge en me prenant dans ses bras. Il était juste de la bonne grandeur pour que ma tête se blotisse amoureusement dans le creux de son épaule. Il était vraiment trop fait pour moi. Rien à faire de plus que de succomber...
Avant de la payer cher!
---J’ai vraiment envie de toi. Me chuchotta t’il à l’oreille.

Avoir su ce qui m’attendait chez-moi. J’aurais résisté plus longtemps. Dieu que j’aurais résisté!

Nous sommes donc allés chez moi, en courant sous la pluie. J’habitais tout à côté, dans un appartement au troisième étage de la rue Beaudry, entre la rue Maisonneuve et la petite rue Robin. Même si du café, cela faisait quelques trois coins de rues, passé la porte, nous étions trempé jusqu’aux os! Je ne pouvais m’empêcher de rire en pensant à Gene Kelly qui chantait «I’m singin’in the rain» après un doux baiser de Debbie Reynold. Je me disais que c’était la vraie sensation du bonheur que je vivais en ce moment. Pour une fois, le cinéma Hollywoodien avait vu juste! C’était la description souveraine de ce que je pouvais ressentir à ce moment-là. En montant les escaliers, il me kidnappait à chaque paliers, en me prenant la taille et il me volait de nouveaux baiser de plus en plus insistant. J’avais la tête qui tournait. Il avait déjà commencé à défaire sa ceinture quand j’ouvris la porte de mon appartement.
---Attends un peu… Attends un peu… Lui chuchottais-je.
---Elle est où ta chambre?
---La deuxième porte à droite…

Il me souleva de terre, j’enroulai mes jambes autour de sa taille. J'étais presque déjà sur le point de venir... Mon Dieu! Quand nous sommes entré dans ma chambre, il me fit tomber sur mon lit. Il se préparait à se jeter sur moi, mais un cris l’arrêta dans son élan. Je n’avais pas été accueilli pas un matelas mou et douillet, mais par quelque chose (quelqu’un) de dur et de raide.
---Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel? Hurla la forme.
Je reconnus trop bien la voix de la forme indésirable. Angel dormait dans mon lit!
---Qu’est-ce que tu fais-là?
---Je pourrais te demander la même chose!
De quel droit se permettait-il d’être à ce point désagréable dans mon lit! Alors que… Alors que… Alors qu’il était supposé être heureux et en amour avec mon autre ex, St-Pierre! Je me retournai vers Conan. Il se tenait droit, les pantalons aux genoux, dans l’embrasure de la porte. Il m’avait regardé, l’air complètement désabusé et sa mâchoire se crispa. Il ne dit rien, il se pencha pour remonter son pantalon et bifurqua vers la gauche. Je me levai du lit en trombe.
---Attends! Je vais tout t’expliquer… (réplique de film classique, mais je sais que je l'ai dite quand même...)
---Qu’est ce que tu veux m’expliquer? Je reste ici! Me lança Angel.
---(Je me retournai vers Angel) Pas toi!
---Mais qu’est ce qui se passe? Me lança l’autre de ma chambre pendant que je m’engageais dans le corridor à la poursuite du bonheur. En dévalant les escaliers, je refaisais ma ceinture, et je jurais le ciel qu’il y avait pas plus salope que cette vie de merde… Je finis par rattraper Conan en bas, sur le trottoir, sous l’averse. Ça sentait l’asphalte. Je suffoquais. Il se retourna, le visage dur.
---Je comprends pourquoi tu hésitais tant à m’inviter… T’aurais dû me le dire que tu avais quelqu’un. Me dit-il froidement.
---Je ne savais pas que... Ce n'est pas quelqu'un...
Il se retourna, fit trois pas et se retourna vers moi à nouveau.
---Je suis très vieux jeu, moi… Je suis un fidèle.
--- Moi aussi je suis vieux jeu… d’habitude, je ne fais rien le premier soir!
Il ne m’avait pas compris. Il m’échappait. Je le rejoins, il fit un pas en arrière. Il pleuvait maintenant des cordes. J’étais en train de me noyer. Il ne me laissa pas placer un autre mot.
---Tu pensais qu’il ne serait pas là? Tu m’as mentis… I hate lies!
---Mais c’est personne! C’est mon ex!
---Salut Flo! Il se retourna et s’enfuit. Et moi, j’ai chanté Mario Pelchat et je me suis donc trouvé pathétique.

Je suis remonté à l’appart, le cœur dans la gorge et les poings serrés. Heureusement que je n’étais pas un violent. Pepper était levée et elle se frottait les yeux. Le bruit l’avait réveillé. Elle était en train d’écouter une version erronée de la part de Angel, qui lui aussi était debout, un drap enroulé autour des épaules. J’étais passé devant eux, sans rien dire, la rage au fond de la gorge et je m’étais enfermé dans la salle de bain. J’avais pris une longue, très longue douche froide en gueulant «Singin’in the rain» version trash métal. Trois quarts d’heure plus tard, j’étais sorti et j’avais trouvé Pepper devant deux cafés, assise à la table de la cuisine.

Maintenant, mon instinct de tueur s’était calmé donc. Du moins contre ma coloc qui finissait sa douche. Tant qu’à mon ex-amoureux, il dormait toujours dans mon lit. Je ne l’avais pas encore crucifié, mais je cherchais la meilleure vengeance à lui administrer dès son réveil. Tout à coup le téléphone sonna. Je regardai l’heure en me précipitant sur le téléphone. 07 : 25! Qui peut appeler à cette heure? Je décrochai.
---Allo?
---C’est moi. (C’était Sandy) Bon, qu’est-ce qui s’est passé avec Vicking?
---Comment?
---J’étais avec Maximum, chez moi, on prenait un verre avec July en riant pis le téléphone cellulaire de Max a sonné. C’était ton beau prince charmant. Qu’est-ce qui s’est passé?
---T’es libre pour un café cet aprè’m.?
---Au Croissant de lune, à 1 heure et demi.
À SUIVRE...

samedi 2 juin 2007

Spec-ke-ta-que de fin d'année

Une de mes nièces suit l'option théâtre à son école secondaire. Elle présentait sa pièce de fin d'année hier soir. Ce qui est très drôle, c'est que sa prof de théâtre a choisi de monter une des pièces de Joss. Ça s'appelait "Road Movie au pays des Manon" Quand ma nièce a su que je connaissais personnellement l'auteur, je suis devenu son "mononcle" préféré!
Toujours est-il que j'y ai trainé la bande, en les menaçant de les déshériter si jamais il ne venait pas voir l'enfant prodige de la famille! On arrive à l'école. On s'installe. J'envoie la main à Joss, qui a l'air de bonne humeur. Et la pièce commence...
C'est une bizarre histoire de vol d' Éconoline brune et d'une vieille femme qui veut aller rejoindre sa fille à Las Vegas. Humour noir, pleins de références aux années 70, trame sonore qui donne le goût de danser et des dialogues vraiment punchés!
La pièce était très bonne. Très drôle. Les jeunes aussi. Et ma nièce était évidemment la meilleure! J'ai été agréablement surpris par la qualitée de jeu des adolescents! Mais le manque de respect de certains parents! HA!!! Il y a eu évidemment constamment de petits bonbons qui se sont développés, des cannettes de coke qui s'ouvraient... Et des conversations, des commentaires... Et des bordel de merde de maudits téléphones cellulaires qui ont vibrés et SONNÉS!!! Et le comble de la stupidité revient au GROS CAVE qui était juste derrière nous et qui a RÉPONDU à son téléphone et a PARLÉ avec le gars... pas une , pas deux, mais bien TROIS FOIS de suite!!! COME ON! Le show durait juste 1h et quart!
Quel manque de respect incroyable, pas juste pour les autres spectateurs, mais aussi pour son enfant sur scène... Des fois, j'ai des instincts de tueur qui me pogne le ventre! GRRRR... Vivement les gros bras!!!

Signé: MAX

vendredi 1 juin 2007

Le marché de la poésie

Hier soir était ma première "date" officielle avec Miss Matrix (C'est quand on s'y attend le moins...) - Nous sommes allées boire un verre au Billy Kun pour ensuite aller manger de l'Indien sur St-Denis. Elle m'a parlé encore un peu trop de son ex. Encore pas mal de colère sous ses paroles. Je suis restée sur mes gardes. Après le repas, nous avons remonté ensemble la grande artère qui sentait l'asphalte mouillée et nous avons tournée vers l'Est rue Mont-Royal. Devant le métro, sous un immense chapiteau blanc, une soirée de lecture de poésie. Des poèmes luent par 22 femmes. Soirée d'ouverture de la 8e édition du Marché de la poésie. Nous nous y sommes arrêtées. Et je me suis gavée de mots... J'ai noté des mots, en forme d'impression sur mon programme:
...
"La chambre est inondée de lumière... C'est presque l'été..."
...
"J'aime mieux mon petit poème,
Que ton épopée.
Ici, c'est la plume qui rédige,
Là, c'est le sabre."
...
"Le singulier n'est pas l'ennemi du pluriel..."
...
"Je ne te toucherai pas d'abord.
Ma peau est plus fragile qu'avant..."
...
"Vacarme invisible..."
...
"On ne tolère que quelques lumières à la fois... Pour aller vite, on s'arrête."
...
"Parfois tu es le poignard bleu.
Une douleur qu'on égorge.
Le secret de mes cris"
...
Nous nous sommes embrassée derrière le métro et un punk nous a sifflé gentillement. Il y a tellement de choses à faire à Montréal l'été. On se sent revivre. Même quand il pleut.
...
En rentrant à l'appart, j'avais encore envie de poésie. De mots.
Nous avons fait un cadavre exquis à quatre:
"Au début, comme tout le monde, je ne pouvais croire
Qu'il se faisait tard et que je devenais
l'associé d'une grande compagnie de chaussettes confortables
Et dodue, comme les joues d'un bébé
Chaton, qui fait ronron petipatapon... Et puis,
De toute façon, tout ça c'est de l'histoire ancienne, demain est un autre jour
Qui se lève... Et où tu disparaîtra
Comme dans une ville inconnue sans que personne
D'aussi poilue que moi, à part bien sûr cette très vielle dame avec ses seins comme
Des oies blanches qui migrent à l'automne et au printemps...
Tu me fais souffrir
D'un coeur lourd et d'un estomac dans les talons. Il faut maintenant se
Battre! Toujours se battre pour
Que tu m'achètes un billet. Un billet
Déchiré en miettes et mélangé dans les patates d'un bébé
Rose, qui pleure sans arrêt et
Qui me contraignait à changer
D'adresse et de nom pour enfin migrer
Vers les vallées lointaine de l'Himalaya. Je
Pense que finalement tout ça va bien
finir par se faire manger comme les restes de
Midi à minuit. J'ai courru à en perdre le souffle
Pas sur mon soufflé, il va s'éffoirer
Dans un coin pis finir par vouloir me toucher en compagnie des
Années folles, aux temps des cerises, j'ai
15 ans, qu'est-c'que j'fais? Qu'est-c'que fais? Je m'arrête ou j'continue?"
...
Pouvez-vous deviner dans quel ordre nous écrivions?
Signé: SANDY
XXX