vendredi 31 août 2007

Métro-Boulot-Bobo

Ma vie me semble d'une platitude sans bon sens depuis quelques semaines... Je me contente d'enchaîner le fameux paturn Métro-boulot-dodo... Avec, comme sauce piquante, une partie de pool et de la bière flatte en compagnie de Pepper par-ci, par-là... Quel pathétisme!!!
En plus, il faut se chercher un ou une coloc, parce que depuis qu'on a perdu nos deux colocs, toutes les deux, on n'arrive plus du tout à payer le loyer et les comptes de notre grand château fort...
À suivre...
Sandy "qui a les blues"

jeudi 30 août 2007

Allerte au moron!!!

Pouvez-vous croire que j'ai PERDUE ma soirée d'hier avec un moron de première??? Il vient me chercher chez moi avec des fleurs. Il me paye l'apérôt dans un petit bar chic de St-Laurent. Il m'amène manger dans un resto in... Et il passe la soirée à me dire à quel point je suis belle et sexy et à quel point il n'a pas arrêté de penser à moi depuis le mois de juillet... Mais qu'il ne pourra jamais laisser sa femme, même s'il n'en est plus amoureux...
"Je garderai toujours pour toi un désir intacte, presque bestial... Auquel je ne pourrez, malheureusement, jamais goûter!"
CRISS DE CÂLISSE DE TABARNACK D'OSTIE DE CIBOIRE DE MORON!!!
Signé: Pepper "juste avant ses règles" (en plus!!!)

mercredi 29 août 2007

Des nouvelles de Computer men

"Depuis ce soir magique de la mi-juillet, je n'arrête pas de penser à toi. Tout le reste de mon été m'a semblé sans saveurs. Est-ce que tu voudrais qu'on soupe ensemble cette semaine?
Signé: Le réparateur d'ordinateur romantique"

Et c'est ce soir qu'on se revoit... Et je me sens aussi nerveuse qu'avant le soir de ma graduation, où le beau Frédérick Bujold (le plus beau gars de la polyvalente!) devait venir me chercher avec son beau char sport... Finalement, on avait passer une bonne partie de la soirée dans le clot à attendre la dépanneuse (de son cousin) parce que, le con, il était déjà saoul mort en arrivant chez nous!

Souhaitez-moi bonne chance pour ce soir avec mon réparateur d'ordinateur!!!

Pepper
xxx

mercredi 22 août 2007

Carte postale de Grèce

"Quelque part en Grèce...
Je ne sais plus trop l'heure, la date ou même l'année...
Salut les amis,
Je suis parti en coup de vent parce que le sol se dérobait trop vite sous mes pieds... Désolé de ne pas avoir pu rester pour toi, Pepper. Mais je sais que tu comprends. Il y a rien de tel que partir au soleil quand le coeur se déchire. Je reste persuadé que "homme de ma vie" est le bon. D'ailleurs, ça n'a pas pris trois jours et il avait déjà donné signe de vie dans ma boîte de réception "hotmail". Depuis, on s'écrit. Il a freacké-out quand il a réalisé à quel point nous nous étions engagés vite l'un envers l'autre. Il a eu besoin d'air. Il a eu peur de se noyer. Maintenant, il regrette. Il me dit de revenir vite à Montréal. Mais moi, j'ai envie de rester encore un peu. Les gars ont un regard différent sur moi, ici. Ma couleur de cheveux les attire. J'ai rencontré un adonis à la peau couleur cuivre. Il est tellement beau que des fois, je me réveille en pleine nuit juste pour le toucher du bout du doigt et réaliser que je ne rêve pas. C'est bien moi qui est couché à côté de ce Dieu Grec. Je suis bien ici. Et j'ai encore assez d'argent pour rester un bout... Le seul problème c'est que vous me manquez... Et que je n'ai pas le goût de revenir pendant une tempête de neige!
J'arrête ici. Il fait une chaleur à cuire des oeufs sur les capots des autos. Je vais aller faire quelques longueurs dans la mer!
Je vous aime
MAX
XXX"

mardi 21 août 2007

La vie continue

La tornade est passée. Et je peux affirmer avec pas mal d'aplomb que ça va mieux. Il y a encore des vagues de tristesse qui viennent me chavirer les boyaux à l'improviste, mais je ne les contrôle pas. Je les laisse venir. Je cours simplement m'enfermer une petite demie-heure au maximum dans les toilettes... Et ça passe.
L'onde de choc est très grande, et ce même si je n'étais pas proche de ma mère. On ne s'aimait pas beaucoup pour dire la vérité. Je me sentais obligé d'avoir une relation avec elle, parce que c'était ma mère. Il m'a toujours semblé qu'elle était à des kilomètres de moi, de ce que je suis vraiment. Et vise-versa. Depuis que mes parents habitaient à Québec, je les voyais très peu. C'est pratiquement ma grand-mère paternelle qui m'a élevée. Les jours heureux de mon enfance, je les ai passé chez elle, dans sa grande maison à Percé, sur le bord du Fleuve/mer/Golfe St-Laurent. Je n'ai jamais pardonné à ma mère d'avoir exigé que grand-maman soit placée dans un foyer à Gaspé. Elle en est morte. Quand je retournais en Gaspésie, c'est chez ma marraine que j'allais. Et j'arrêtais rarement à Québec...
N'empêche que j'ai pleuré... J'ai beaucoup pleuré. J'ai énormément pleuré. Je ne sais même pas pourquoi j'ai autant pleuré. Je ne pensais même pas pleurer si elle mourrait... Et voilà que j'ai été une chute de larmes. Un torrent de douleurs. Une rivière de désespoire... et de regrets... Pas que je regrette de ne pas avoir été plus "fine" avec ma mère. Nous ne nous entendions pas du tout. Nous étions tout le temps en train de nous chicaner. Mais, la petite fille en moi regrettais les bras de sa maman quand elle aurait peur dans la nuit. Elle regrettait sa maman qui avait toujours les plus belles robes. Elle regrettait la femme qui lui avait montré à se maquiller. Et celle qui, un soir, était venue la chercher en pleine nuit d'orage, dans un village voisin, parce que j'avais fait une fugue et que je regrettais soudainement le conford de ma chambre d'ado... Cette femme-là m'avait serrée tellement fort dans ses bras. Je crois que c'est la dernière fois que ma mère m'a dit qu'elle m'aimait... J'avais douze ans.
Je n'aurai plus jamais de maman. Je n'entendrai plus jamais ses critiques et ses remarques sur mon poids ou mes cheveux. Je ne serai jamais plus comparée à ma soeur (qui est sa copie conforme en plus parfaite!)... Et vous savez quoi, en même temps que ça me soulage... En même temps, ça me fait peur et ça me rends pleine d'une tristesse et d'un vide incroyable...
Bon voyage maman.
Je t'aime.
Ta fille
Pepper
xxx

lundi 13 août 2007

Qui a le goût d'écrire quand...

Qui a le goût d'écrire quand il fait chaud et humide... ?
Qui a le goût d'écrire quand les vacances sont accidentellement gâchées par un très grand malheur?
Qui a le goût de décrire quand il est pogné à faire de la paperasse loin de Montréal?
Qui a le goût d'écrire et de décrire sa vie quand cette même vie semble ne plus exister tellement on doit être là pour une autre personne...
...
Pepper et moi sommes de retour à Montréal. Pepper reprennait le travail ce matin. Moi, je l'ai repris il y a deux semaines, mais je me suis enchaînée d'interminables aller-retour "Montréal-Québec" et "Québec-Percé" pour aider ma pauvre meilleure amie.
Sa mère est morte d'un ACV pendant que nous étions tous ensemble sur le bord de la mer...
Ce fut un moment très difficile.
Max et son homme de rêve n'ont même pas survécu à ce grave moment.
Max est partie se perdre dans les Îles Grecques pour le reste de l'été. Il avait besoin de décrocher et de faire le point. Il a crissée sa job-là à son retour de vacances...
...
Difficile de revenir ici. Flo n'est plus là. Hubert, le chien fou me manque aussi. Montréal me semble extrèmement froide et impersonnelle. L'appart est creux. La vie est presque robotique.
...
Merci de votre appuie.
À bientôt!

jeudi 9 août 2007

Carte postale 1

"Bonjour la compagnie,
Déjà presque deux semaines que Hubert et moi avons quitté Montréal et ses grandes chaleurs pour venir rejoindre mon époux dans une ville où il fait encore plus chaud que chez vous (chez nous??? Je ne sais plus ce que je dois dire. Ha! Les déracinements!!!) Nous avons trouvé un petit appart (2 pièces, vraiment minies! Avec Hubert qui se couche dans le milieu, ça nous meuble mur à mur!) tout en haut d'un grand escalier en carelages rouges. Il y a une grande fenêtre qui donne sur la rue, qui est aussi toute petite, très étroite, mais qui débouche sur une des artères principales de Aix. L'autre fenêtre donne sur les toits en ardoises orangées, direction Sud-Ouest, nous avons donc un show de couleurs et de feux à tous les soirs. C'est magnifique!
Vicking a déjà commencé à travailler. Le contrat lui prend beaucoup de temps. Moi, je passe mes journées à marcher dans la ville avec Hubert, qui cherche les fontaines pour s'y jeter. Les chiens sont mieux vus ici qu'au Québec. Hubert a le droit de rentrer n'importe où avec moi, même à l'épicerie!... Inévitablement, la chaleur devient insupportable, alors, je me trouve un coin à l'ombre, sur une terrasse et je bois, toutou écrasé sous mes pieds, des bières blondes froides... Y'a un gentil serveur (qui doit être gai!) qui me reconnaît et qui ammène toujours un bol d'eau pour Hubert. Je ne suis pas encore convertie au Pastis, mais il me faudra changer de rafraîchissement si je ne veux pas trop prendre de bid! Déjà que...
Bon, allez, je vous envoie les salutations chaleureuses en vrac de Vicking et des liches-liches dans la face de Hubert.
Vous me manquez les amis!
Bisous (comme on dit ici!)
XXX"